• Sphks@jlai.lu
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    ·
    2 months ago

    J’en avais entendu une bonne un jour. Je ne sais plus ma source.
    “La rationalité de la Russie n’est pas notre rationalité”

    C’était pour dire que ce qui nous semblait logique, en tant qu’occidental, n’était pas logique pour le gouvernement Russe. Et inversement. C’était donc impossible d’avoir un échange argumenté avec Poutine pour tenter de le convaincre de quoique ce soit. C’était en référence aux multiples efforts de Macron et autres dirigeants Européens, en début d’invasion, pour trouver une solution avec Poutine. C’était voué à l’échec, car une argumentation logique (pour nous) ne l’était pas pour Poutine.

    En d’autres termes, Poutine a toujours été cinglé selon notre rationalité, et donc la définition qu’on a d’une personne saine d’esprit.

    • Narann@jlai.lu
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      ·
      2 months ago

      M’est d’avis que ce décalage entre les dirigeants existe partout, mais que ça fait partie du jeu de les gérer/essayer d’ajuster les intérêts de chacun. Il est possible que les dirigeants de certains états soient plus isolés que d’autres, rendant difficile cet ajustement.

      Par contre, dire que les rationalités sont différentes est trop facile, remplace « rationalité » par « intérêt » et ça devient très logique : Poutine n’a pas les mêmes intérêts que nous et n’est pas prêt à faire des concessions. On dirait plutôt qu’il n’a pas vraiment d’envie (d’intérêt ?) d’éviter la guerre, rendant les discussions difficiles.

      De même que ramener tout à Poutine est aussi une erreur. S’il était cinglé de nombreux responsables russes l’auraient lâché.