• innermeerkat@jlai.luOP
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    2 days ago

    Le maritime, ça a été longtemps un milieu très masculin et ça l’est toujours majoritairement. C’est important d’envoyer un message clair pour que les femmes puissent exercer des métiers dans ce milieu en sécurité, surtout quand l’équipage est restreint et loin en mer.

  • Œil@jlai.lu
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    2 days ago

    Alors pas spécifiquement sur le sujet des violences sexuelles (même s’il est brièvement abordé dans des témoignages de femmes), mais ce livre de sociologie À bord des géants des mers de Claire Flécher sur les conditions de travail de la marine marchande est très intéressant (et accessible).

    Alors que plus de 90 % du volume de marchandises produites dans le monde transitent chaque année par la mer, le transport maritime demeure un univers largement méconnu. Comment s’organisent ces flux de marchandises ? Que se passe-t-il sur ces géants de la mondialisation que sont les navires de commerce ? Qui y travaille, comment, et à quel prix ?

    À partir d’une enquête ethnographique, cet ouvrage propose de découvrir l’envers de l’acheminement des biens que nous consommons et de saisir le travail mondialisé " par le bas ". Tandis que les profondes transformations qui ont affecté le secteur ces dernières années ont instauré une rationalisation extrême, commandée par la logique marchande, ce qui faisait le sel de la vie de marin semble s’être réduit comme peau de chagrin. Dans ce huis clos de la mondialisation, le collectif de travail doit répondre à des injonctions contradictoires : assurer la sécurité de tous tout en transportant davantage et en flux continu, garantir des formes de solidarité malgré les inégalités de statut et de rémunération. Selon les situations, les identités de classe, de race et de genre se font et se défont, sans pour autant donner lieu à une remise en cause des hiérarchies sociales – il en va de la paix sociale à bord.