C’est une des rares courses uniquement pour grimpeurs (la seule ?), la seule course par étapes de niveau .Pro que Pinot et Bardet ont réussi à gagner une fois.

C’est retransmis en France sur l’Équipe tous les jours à partir de 13h30-13h40 sauf le mercredi où ça commence une heure plus tôt (car il y aura la Flèche Wallonne ensuite).

Cette course dans les Tyrols italien et autrichien présente la particularité que malgré les ascensions quotidiennes, il n’y a pas vraiment d’arrivée au sommet. On arrive soit au bas d’une descente, soit après un plateau.

(Je n’ai pas le temps/motiv’ pour faire une meilleure présentation pour le moment, je rajouterai peut-être quelques trucs plus tard.)

Profils PCS : https://www.procyclingstats.com/race/tour-of-the-alps/2025/route/stage-profiles

C’est le retour de Bardet (🇫🇷 Picnic) à la compétition. La FDJ ne participe plus depuis 3 ans, je ne sais pas pourquoi, probablement une réorganisation de leur calendrier. En fait, il n’y a que Décathlon qui vient comme équipe française ; les autres doivent préférer passer par le Tour de Romandie après les Ardennaises (ou des Asturies pour Total qui vise plus bas).

Cette course sert souvent de préparation au Tour d’Italie, ou bien pour lancer des jeunes, ou tenter de relancer des coureurs dont la carrière est en panne.

  • Deschanel2027@sh.itjust.worksOPM
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    29 days ago

    Encore une bonne course, même si elle a été beaucoup plus stéréotypée que la veille.

    Une grosse échappée est partie peu après le départ, avec notamment Seixas (🇫🇷 D4) en son sein. Comme il n’y avait pas d’autres coureurs mieux placés au général que lui, le peloton a laissé filer, Inéos en ayant pris les rênes mais n’imprimant qu’un faux train.

    Au pied du Bamberg à 40 km de l’arrivée, l’échappée avait ainsi plus de 5 minutes d’avance. Seixas🇫🇷 (qui portait les traces d’une petite chute sur la jambe gauche) emmenait le groupe dans la montée, alors que son coéquipier Prodhomme🇫🇷 restait caché.

    Dans le peloton, les Tudor de Storer🇦🇺 vissaient dès le pied de l’ascension, faisant péter les favoris et les Inéos sauf le porteur du maillot de leader Arensman🇳🇱. Après 1 km, il ne restait plus que Storer🇦🇺, derrière un de ses coéquipiers et devant Arensman🇳🇱 qui craquouillait sans céder. 500 m plus loin, Storer🇦🇺 attaquait et Arensman🇳🇱 essayait de suivre mais en vain. Les deux se retrouvaient isolés.

    Sauf que Storer🇦🇺 n’était pas vraiment isolé : il avait intelligemment placé un coéquipier (Eriksson🇸🇪) dans l’échappée qui allait l’attendre et lui permettre de faire presque essentiellement à l’abri la descente et les plus de 15 km de vallée qui suivaient ; contrairement à Arensman🇳🇱 meilleur à la base sur le plat mais qui n’avait mis personne à l’avant.

    Dans la terrible ascension de Stronach, dans l’échappée, Seixas🇫🇷 a attaqué sans que personne n’essaye de lutter. Puis Prodhomme🇫🇷 a à son tour quitté le groupe et l’a rejoint avec une facilité déconcertante. Ils feront la descente ensemble, de même que les 5 km de vallée jusqu’à la ligne d’arrivée, en roulant car derrière eux Herzog (🇩🇪 Bora) n’était passé au sommet qu’avec 15 secondes de retard – probablement que Seixas🇫🇷 s’était un peu écrasé sur la fin de la montée. À l’arrivée, Seixas🇫🇷 et Prodhomme🇫🇷 s’entendent pour que la victoire revienne à ce dernier qui n’avait encore jamais gagné.

    Derrière, Storer🇦🇺 à nouveau seul continuait à gentiment creuser, juste histoire d’assurer le final et de remporter le Tour.


    Finlay Pickering (🇬🇧 Bahreïn) remporte le classement de la montagne. Il a parfaitement optimisé son Tour de manière à aller chercher des points tous les jours, sauf hier où il a bien fait de ne pas aller se tuer à aller les chercher puisqu’ils étaient tous en fin de cette étape déchaînée.


    Seixas🇫🇷 finit seulement 12e au général et sans podium mais sa régularité (deux fois 2e, 1 fois 3e, 1 fois 6e et la victoire du dernier sprint intermédiaire de ce jour) lui permet de remporter le classement par points.


    Les écarts sur le podium du général sont sans appel : Storer (🇦🇺 Tudor) a relégué Arensman (🇳🇱 Inéos) à 1 mn 30 et Gee (🇨🇦 IPT) à 4 mn. Ensuite Ciccone (🇮🇹 Lidl-trek) – Gall (🇦🇹 D4) – Caruso (🇮🇹 Bahreïn) sont entre 5 mn 10 et 5 mn 30.

    Nos Français finissent 10e et 12e au général, Bardet (🇫🇷 Picnic) ayant encore été décroché quelque part dans la final (dernière ascension, descente, plat ? on ne l’a pas vu) et finissant 40 secondes derrière un groupe de 7 coureurs du peloton (dont Poole (🇬🇧 Picnic) qui finit 7e au général) + 1 échappé. Pas formidable en soi. Heureusement qu’il y a eu la belle performance des 2 Décathlon en échappée aujourd’hui, et heureusement pour ceci que personne dans le peloton n’avait intérêt à rouler derrière, car Storer🇦🇺 sorti du peloton est allé 4 minutes plus vite qu’eux dans les 40 derniers kilomètres.

    Cepeda (🇨🇴 EF) semble avoir craqué encore plus que Bardet, terminant encore 1 mn 30 plus loin, ce qui le rejette en queue de ceux qui pouvaient encore prétendre à une placette au général.

    Le premier coureur de Conti pas pro est Stüssi (🇨🇭 Vorarlberg) à la 25e place, je crois.


    Au jeu des points UCI :

    • FDJ, Cofidis, Total, Astana, Uno-X : ne sont pas venus ;
    • Décathlon : 115 pts au général, 80 pts sur les étapes ;
    • Picnic : 101 pts au général, 18 pts sur les étapes.