Je commence à regarder la série de 1959 The Twilight Zone, la quatrième dimension en français. Forcément, ça a vieilli. Mais les thèmes abordés sont universels.
Ah oui, j’ai commencé à regarder il y a quelques mois, c’est assez fou comment certains épisodes sont avant-gardistes.
Je suis sur la fin de l’attaque des titans.
spoiler
Cette dernière saison part en vrille total 😅
Le manga m’a surpris aussi, je m’attendais pas à ce changement.
Saison 8 de All in the Family.
C’est une vieille sitcom américaine des années 70, mais franchement, elle parle de trucs super actuels. On suit Archie Bunker, un mec bien bourru, réactionnaire à fond, aujourd’hui, ce serait clairement un pro-Trump (pro Regan dans la série). Il sort les mêmes arguments que les pro Trump. Il vit avec sa femme Edith, ultra gentille et un peu naïve, leur fille Gloria et son mari Michael, qu’Archie appelle “Meathead”, une personne libérale mais pas quand ça concerne le statut des femmes.
Les sujets ? Racisme, droits des femmes, censure des livres, inflation… tout ce qu’on entend encore aujourd’hui. C’est pas une sitcom classique avec des potes beaux qui vivent dans des apparts gigantesques sans jamais bosser. Là, c’est brut, parfois gênant, souvent drôle, mais toujours très vrai.
Et surtout, les épisodes ne tournent pas toujours autour des mêmes personnages : si une histoire ne colle qu’avec Edith ou Michael, bah les autres sont à peine là. Il y a des épisodes juste avec Archie et Edith par exemple. Ils écrivent pas pour faire plaisir au casting, mais pour que ça sonne juste (Seinfeld avait essayé de faire ça mais les acteurs n’étaient pas contents et ils étaient obligés de faire une histoire qui inclut les quatre personnages). C’est ça qui la rend vraiment unique.
La saison 8 commence par épisode avec une femme qui fait son coming out car elle se sent obligée et risque de ruiner sa vie, une histoire de viol, un meurtre d’une travestis… Je pensais pas qu’on pouvait traiter ce genre de sujets dans un sitcom.
J’ai enfin eu le temps de regarder Mickey 17. J’ai passé un bon moment, le concept du “remplaçable” est intéressant et le jeu d’acteur de Robert Pattinson m’a impressionné, il a réussi à faire transparaître les personnalités différentes de ses personnages, à un tel point qu’on les différencie facilement par leur expression, locution ou posture. Le reste est un peu standard pour un film de SF et le côté Trumpesque du gourou chef d’expédition m’a semblé un peu trop proche de la réalité.
Pour rester dans la SF, j’ai regardé quelques épisodes de la dernière saison de Black Mirror :
Le premier, Common People, raconte l’histoire d’un couple qui découvre que la femme a une tumeur au cerveau. Le seul moyen de la sauver, c’est un implant connecté au cloud proposé par une startup. Tout est beaucoup trop prévisible et proche de la réalité (il y a tous les tropes de la startup qui vend une solution SaaS pour laquelle il faut raquer de plus en plus), ce qui en fait un épisode médiocre.
Après la déception de cet épisode, je me suis fié aux notes pour regarder Plaything et Eulogy.
Plaything se situe après les événements de Bandersnatch sans en être une suite. On suit un journaliste jeux-vidéo qui découvre un jeu de simulation avec de petits personnages qu’il pense être sentient et dévoue sa vie pour eux. Je n’en raconte pas plus pour ne pas divulgâcher. C’est un épisode somme toute assez classique, mais je l’ai bien plus apprécié que Common People.
Eulogy suit un homme contacté par une entreprise qui collecte les souvenirs de proches en vue des funérailles d’une femme. La collecte des souvenirs se déroule en les recréant à partir de photos et on découvre progressivement l’histoire entre le personnage principal et cette femme. Le concept est brillant et l’épisode particulièrement touchant.